Dédicaces à la Librairie Buffet

"Nantua depuis le lac" : Il ne s’agit pas d’être exhaustif ni complet mais d’aller au-delà des apparences, au-delà de l’étendue d’eau, d’aller à la rencontre de ce que suggèrent les lieux que l’on aperçoit. Ce recueil souhaite simplement affûter la curiosité et donner envie de mieux connaître Nantua, une cité qui soit se traverse « en vitesse », soit donne l’occasion de faire découvrir ses jardins secrets. Il est destiné aux usagers du lac, à ceux qui en font le tour et aux autres. Il invite à interroger l’Office de Tourisme ou à bavarder avec les habitants qui auront à cœur de faire aimer leur petite ville. Il veut aussi permettre à tout un chacun de posséder un fonds commun de connaissances sur le bourg et de partager un sentiment d’appartenance à la ville et au Haut-Bugey. Le texte est d’une lecture rapide, les annexes permettent de rentrer dans le détail de plusieurs thèmes; une importante collection de photos souvent inédites illustre le propos. "Désertons" : C’est à quel sujet ? La désertion. La désertion de qui, de quoi. La désertion comme acte politique, philosophique, poétique, pratique ? Déserter, c’est quitter quelque chose. C’est pas juste quitter, c’est refuser. Dans ce livre, Jeanne Mermet, explique les raisons qui l’ont poussée à ne pas exercer le métier d’ingénieur auquel elle a été formée. Petite-fille d’une institutrice Dortanaise ayant exercé dans le Haut-Jura, elle lui adresse tout un chapitre qui interroge le système scolaire et retrace l’histoire de ces territoires à l’aune du progrès du XXème siècle. La lecture d’un extrait de ce chapitre sera suivie d’une discussion ouverte entre l’autrice et le public. "Ambroise Croizat" : d'Emmanuel Defouloy, journaliste, a notamment collaboré à « La France invisible » (La Découverte, 2006), coécrit « L’entraide. Deux ouvrières dans le piège du libre-échange » (Riveneuve, 2016), et a écrit « Martha Desrumaux ou l’Émancipation » (Geai Bleu Éditions, 2021). Une biographie tout public, à lire de 15 à 115 ans (que vous atteindrez grâce à la Sécu ! ). Assurance-maladie universelle, retraites généralisées et solidaires, allocations familiales, médecine du travail, loi sur les accidents du travail, comités d'entreprise, fin de la discrimination légale des salaires des femmes... Tel est l'héritage ministériel, en quelques mois de 1945-1946, d'Ambroise Croizat (1901-1951). En 150 ans de République, aucun ministre du Travail n'a un tel bilan. Et ce ministre, syndicaliste CGT, communiste, il était... ouvrier ! Oeuvre collective, impulsée par le Conseil national de la Résistance (CNR), notre Sécurité sociale fut conçue par le haut fonctionnaire Pierre Laroque, défendue et portée par la CGT, et mise en place par Croizat. Son ministère fut la rencontre entre un syndicalisme et une administration également visionnaires, pour bâtir une institution sociale dont le budget deviendra supérieur à celui de l'Etat. Avec comme principe originel de solidarité : les besoins d'abord, le financement devant s'y adapter. Pas l'inverse... "Delphine Arène" : de Renaud Donzel, vice-président de la Société des écrivains lyonnais et régionaux, créateur du Salon du livre de Nantua et auteur de plusieurs publications sur le département de l’Ain, est un fin connaisseur de l’œuvre de Delphine Arène. Il nous propose dans ce recueil un florilège de ses plus beaux textes ainsi qu’une biographie sensible de cette âme du Bugey. Journaliste, petite-fille d’Auguste Arène, le fondateur de L’Abeille du Bugey et du Pays de Gex, Delphine Arène fut une femme du XXe siècle durement éprouvée par la Première Guerre mondiale qui la marqua irrémédiablement. Pour notre bonheur, ce fut aussi une écrivaine qu’on a pu comparer avec raison à Colette et qui trouva des accents sans pareil pour chanter sa petite patrie bugeysienne : la Colonne, la vieille chartreuse endolorie de Meyriat, le plateau de Retord… et bien sûr «son lac» et ses légendes.